Li_mona_de, ou son premier roman non-sadique

Sur mon profil Wattpad, j'ai organisé un concours d'écriture auquel Li_mona_de a participé . J'ai tout de suite adhéré au travail de recherches effectué sur son histoire, La vie nous manque. On parle de sujets tabous, d'homosexualité dans les années 1800 et de la pression de la famille et de la société.

- Pourquoi écris-tu ?

Vaste question. Je pense que c'est un besoin autant qu'une passion. C'est ma manière de m'exprimer et ça n'a rien de bien original. Je pense que ça m'aide aussi à mieux me comprendre, à me calmer, à décortiquer des choses qui m'échappent et à mettre des mots sur ce que je n'arrive pas toujours à exprimer. J'écris également pour diffuser des valeurs, des messages, pour donner vie à des personnages qui, selon moi, auraient peut-être mérité de vivre (ou pas). J'écris pour sensibiliser sur des sujets sensibles, pour divulguer des messages forts et que je chéris, mais aussi pour donner vie à des émotions. C'est, à mon sens, des éléments primordiaux de l'écriture et transmettre quelque chose est l'un de mes objectifs en tant qu'auteure.

- Pourquoi écris-tu cette histoire ? Comment l'idée t'est-elle venue ?

J'écris cette histoire car je suis passionnée par la période romantique. Le mouvement romantique, tout comme la période, je m'y identifie énormément. La passion, les émotions, l'insatisfaction et la nostalgique perpétuelle, ça me parle beaucoup. L'idée m'est venue l'année dernière, pendant mes cours de littérature, nous avons étudié Hernani pendant six mois ainsi que la Révolution de 1830. J'ai eu le coup de foudre pour les symboles. Je voulais également écrire un roman qui parlerait de théâtre, qui est une autre grande passion. La vie nous manque, c'est un peu ma déclaration d'amour à cet art, une manière de partager ce que je peux ressentir quand je joue. Toutes ces raisons font que je me suis énormément attachée au roman.

- Comptes-tu l'envoyer à des maisons d'édition ? Pourquoi ?

Oui, je pense le faire. J'achève ce soir la rédaction du roman et j'ai des réécritures à mener, prioritaires, alors celle-ci va attendre un peu. Le roman va reposer quelques mois avant que je le reprenne en main et que j'y apporte les modifications (principalement historiques) nécessaires. L'édition est un objectif pour moi puisque j'aimerais vivre de ma plume et ce roman est, selon moi, et surtout au niveau des personnages et de ma plume, l'un des plus aboutis que j'ai pu écrire.

- Travailles-tu sur d'autres romans en ce moment ? Quels sont tes projets du moment et du futur ?

Oui, j'ai une flopée d'autres projet. Longue vie au roi, qui est ma trilogie de médiévale fantaisie, s'est achevée la semaine passée et Instincts, ma saga fantastique, est en train d'être entièrement remaniée afin de vous proposer quelque chose de neuf, de moins… adolescent, je dirais. Il y a évidemment d'autres projets, notamment un troisième Drarry (une fanfiction Harry Potter) que je vais débuter probablement fin de semaine. Je ne me laisse pas de répit et si les dernières semaines ont pu être épuisantes, j'ai trop d'histoires à raconter pour me donner un peu de repos. J'ai notamment en préparation un autre roman historique qui se déroulera également au XIXe siècle, mais sur un autre continent. Je n'en dis pas plus, mais la période et la thématique figurent également parmi mes favoris. Il s'agira, encore une fois, d'un BxB, tout comme la majorité de mes autres projets. Plusieurs pages se sont tournées récemment, mais je concocte encore quelques surprises !

- Pourquoi t'être inscrit.e à mon concours ?

Je suis une habituée, je pense, je ne compte plus les concours auxquels je me suis inscrite et en particulier les tiens. Je sais que c'est gage de qualité et, qu'en plus, tu proposes d'excellentes corrections. Un avis constructif qui s'ajoute à des corrections sur la forme, c'est une denrée rare, même dans le cadre des concours.

- Comment as-tu réagi en écoutant mon avis sur ton histoire, sur Youtube ?

J'ai été ravie ! Je guettais un peu les onglets pour voir si l'un d'eux correspondait au titre de mon roman (les premières lettres visibles, en tout cas) et j'étais très contente que mon roman t'ait plu comme les précédents. J'ai échappé au qualificatif de sadique pour cette fois, j'ai été la première étonnée, mais il faut dire que le début de La vie nous manque est plutôt soft en ce sens. Heureusement, la suite rattrape largement et je peux exprimer à mon aise tout mon sadisme d'auteure. Que serait un bon roman sans quelques morts ? :)

- Aimerais-tu vivre de l'écriture un jour, ou veux-tu garder ce passe-temps comme passion uniquement ?

Je rêve de vivre de ma plume. C'est une passion dont j'aimerais faire un métier et je me donne les moyens de réussir. Je sais dans quel monde impitoyable j'ai mis les pieds, j'en ai fait l'expérience à plus d'une occasion, mais si mon projet échoue, et je suis consciente qu'il y a de fortes chances pour que cela soit le cas, je sais que je n'aurais aucun regret à nourrir. J'aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir. Donc oui, c'est un rêve pour moi et j'espère y parvenir un jour, quitte à tout sacrifier pour voir ce vœu exaucé !

- Un petit mot pour d'éventuels lecteurs ?

Déjà, je remercie ceux qui me lisent, vous comptez tous énormément à mes yeux. Ensuite, pour ceux qui hésiteraient à découvrir mon univers, sachez qu'il y en a pour tous les goûts (fanfictions, romans, romances, historiques, romans psychologiques, fantasy,...) et que je promets de ne pas trop tuer de personnages. Je me contrôle, c'est promis. La vie nous manque a un peu de mal à se faire sa place sur Wattpad alors n'hésitez pas à vous plonger dans le Paris du XIXe siècle et dans une passion qui, une fois consumée, ne laissera personne indemne. Si vous risquez à vous immerger dans mon monde, je vous souhaite bon voyage !

Pour découvrir La vie nous manque, c'est par ici !

Un petit résumé ?

Paris, 1830. 

C'est l'heure des romantiques, le siècle de la fièvre, de la mélancolie, des émotions crues et des espoirs éternellement déçus. Paris est saisie par l'exaltation passionnée d'une génération insatisfaite et ivre de libertés.
Héliodore est bien étranger à cette agitation. De noble naissance, il est le pantin d'une mère intrusive et l'époux d'une femme qu'il est incapable d'aimer. Prisonnier, entravé par cette existence, un seul lever de rideau suffit pourtant à métamorphoser les fondements d'une vie entière. 

Sorel, comédien aux mille visages, aux mille identités, lui apparaît dans toutes ses contradictions, dans l'ampleur d'un artiste troublé et d'un désir tentateur. Il est une âme tourmentée par le Mal du siècle, par une vie impure et imparfaite, par une vie qui, sans cesse, lui manque. C'est là ce qui les réunit, ce qui les oppose, une passion éphémère, mais éclatante. 

Ensemble, avant que Paris ne s'enflamme pour de bon dans les tourmentes révolutionnaires, ils poursuivent les prémices d'un jeu dont ils se sont déclarés perdants.