Comme une ombre au tableau

Aujourd'hui, je vous parle du roman de Maloria Cassis et Marjy Noname, reçu en service presse.

Titre : Comme une ombre au tableau

Auteures : Maloria Cassis et Marjy Noname

Genre : Romance contemporaine

Maison d'édition : Hugo New Romance

Nombre de pages : 260

Résumé : Ces peintures ont leurs secrets, les Fitzduncan aussi

Gala Carrington est une jeune Londonienne passionnée de peinture française. Elle a la chance d'en avoir fait son métier, même si dans la réalité, elle se retrouve plus souvent à devoir estimer la valeur de babioles que des tableaux de maîtres qu'elle a étudiés. Mais un événement pourrait bien tout changer. Du jour au lendemain, elle est appelée en Irlande pour estimer l'héritage d'un collectionneur d'art, William Fitzduncan. Sur place, elle rencontre Owen et Luke, le frère et le fils du défunt. Les deux hommes ne semblent pas s'entendre sur la façon de procéder et la présence de Gala est un sujet de discorde supplémentaire. Une ombre plane sur l'authenticité des œuvres. Gala devra démêler les faux-semblants et découvrir à qui faire confiance. À Owen, bien mystérieux, qui, malgré les résolutions de la jeune femme, ne la laisse pas indifférente ? Ou à Luke, qui sait se montrer si charmant ? Une erreur de jugement pourrait détruire sa carrière... ou lui briser le coeur.

Mon impression est assez mitigée. Si j'ai beaucoup aimé la première partie du roman, la deuxième m'a paru bancale, précipitée, survolée. Pourtant, le cadre est on ne peut plus intéressant. On parle d'art, de tableaux et d'estimations. Il n'y a pas vraiment d'avancée côté romance dans la première partie du roman, mais les auteurs nous font découvrir un métier et des facettes de l'art très intéressants. De plus, elles nous font visiter l'Irlande et ses paysages enchanteurs, l'Irlande, et sa culture.

Dans la deuxième partie, tout va très vite (au contraire de la première partie). La romance se développe très vite, alors que c'était un ennemis-to-lovers. On passe d'ennemis à amants en un claquement de doigts ; j'aurais aimé voir une évolution, davantage de moments complices, davantage de tension, avant que les deux ne se sautent dessus. Et la suite de la relation amoureuse se développe très rapidement, mais puisque l'évolution n'a pas vraiment été mise en avant, je n'ai pas été capable de m'attacher au couple, ni de ressentir quoi que ce soit.

(PARAGRAPHE AVEC SPOILERS)

Ensuite, toute l'action du roman (l'enquête, en quelque sorte) se déroule en 50 pages, ce qui est dommage. Il y aurait eu moyen de faire durer la petite enquête plus longtemps. Ainsi, il n'y aurait pas eu cette impression de survol et le lecteur aurait pu souffler. De plus, j'ai trouvé le méchant assez stéréotypé et classique. Le bon gars, que personne ne soupçonne, qui est charmeur et semble sain, mais qui est en réalité un psychopathe qui veut beaucoup d'argent, qui séduit une femme mariée, lui fait croire qui l'aime, entreprend une relation avec elle, la manipule, lui ment, pour ensuite la jeter... C'est dommage ! Il aurait été intéressant de creuser davantage dans le personnage, de lui donner des intentions plus approfondies et de sortir des sentiers battus !

Sinon, j'ai trouvé que le récit global manquait d'émotions. J'aurais aimé que les sentiments soient plus mis en avant, plus décrits. L'accident des parents de la personnage principale aurait pu lui être davantage exploré, je pense.

Donc, en bref, le début était super et le concept, original. Les arts visuels sont un sujet très peu abordé dans la romance contemporaine, alors j'ai bien aimé. Malheureusement pour moi, je n'ai pas accroché à la deuxième partie du roman.

Pour vous procurer le roman :