Aujourd'hui, on parle du premier tome de la duologie Le fléau, par Stephen King. Autant vous dire que lorsque j'ai acheté et commencé ce roman, j'ignorais qu'il y avait une suite. Moi qui étais en no buy... Bref, encore une fois, King a frappé fort!
Ce roman est une deuxième version, l'auteur en ayant écrit une dans les années 70. J'ai donc lu celle de 1990, qui est terriblement actuelle et a quelques ressemblances flippantes avec la COVID.
Titre : Le fléau - Tome 1
Auteur : Stephen King
Genre : Science-fiction
Nombre de pages : 765
Maison d'édition : Le livre de poche
Résumé : Il a suffi que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l'Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99,4 %.
Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés. Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun. Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'Homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau.
C'est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.
Un terrible virus, créé en laboratoire, s'échappe et tue 99,4% de la population. Il se propage si vite que personne ne peut ralentir sa progression, mais surtout, les premiers symptômes font tous penser à la grippe. De la morve, de la fièvre et une toux importante... jusqu'à ce que tout empire en un claquement de doigts. Alors que la population tombe comme des mouches, le lecteur a accès au pire de l'humanité. Mais peut-être qu'il sera surpris par les très rares survivants qui tentent tant bien que mal de se regrouper...
C'est impressionnant comme King a deviné, des décennies à l'avance, plusieurs choses. Bien sûr, le virus du roman est infiniment plus meurtrier et dangereux que la COVID, mais certaines réactions de nos gouvernements se rapprochent de ce scénario apocalyptique... Premièrement, le fait que le gouvernement engage l'armée afin d'éliminer les menaces et d'empêcher les informations de se faire connaitre au grand public (Coucou, la Chine), les tests sur ceux qui ont le virus et ceux qui ne l'attrapent pas, les médias qui se font imposer des textes pré-écrits... sans oublier ceux qui ne croient qu'à une grippe ! Bref, beaucoup de ressemblances dans le début du récit.
Et puis, dans la deuxième partie, on se sent pleinement dans un film catastrophe avec les survivants. J'ai, encore une fois, aimé comment King a amené le sujet, a parlé des sujets qui viennent avec le fléau (la détresse psychologique, la culpabilité, etc), en plus de traiter d'autres thèmes (personnage sourd-muet, par exemple). Comme toujours, il réussit à nous happer, à nous montrer le pire de l'humanité, mais d'un autre côté l'espoir. Parce que l'être humain n'est pas qu'un monstre.
J'ai très hâte de lire la suite, de savoir comment va se terminer l'aventure des survivants. Avec King, on peut s'attendre à tout ; une happy comme une sad end ! Ce qui est certain, c'est qu'il a frappé très fort avec ce roman, qui est toujours d'actualité.
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