Aujourd'hui, on parle d'un roman de Colleen Hoover qui n'est pas très présent dans le côté francophone de bookstagram, pourtant il s'agit de l'un des meilleurs, à mon avis.
Titre : Un bonheur imparfait
Auteure : Colleen Hoover
Genre : Romance
Maison d'édition : Hugo New Romance
Nombre de pages : 330
Résumé : Parfois, l'amour ne suffit pas...
Il y a sept ans, Graham et Quinn se sont rencontrés dans des circonstances un peu étranges et contre toute attente, alors que rien ne semblait les destiner l'un à l'autre, ils sont tombés profondément amoureux. Puis, ils se sont mariés, ont vécu heureux et voulu avoir des enfants. Les mois, les années ont passé et ils n'ont pas réussi à agrandir leur famille. Le désir de Quinn d'être mère est devenue une obsession qui mine leur couple et elle n'est plus très sûre que Graham le partage. Leur relation se dégrade et ils semblent de moins en moins se comprendre. Est-ce qu'un amour aussi intense et fusionnel peut mourir quand les épreuves se multiplient ou au contraire peut-il en sortir renforcé ?
Quinn n'arrive pas à avoir d'enfant. Après sept ans de relation avec son mari Graham, et plusieurs années d'essai, elle se sent épuisée. Malgré l'amour qu'elle lui porte, ça ne semble pas suffisant ; les deux amoureux s'éloignent peu à peu...
Avant même de commencer le roman, je sentais que j'allais beaucoup pleurer. Et en fait, j'ai pleuré pendant les 2/3 du récit. Colleen Hoover a ce don de parler de sujets importants, durs, mis sous silence ou abordés trop légèrement, et de broyer notre coeur. Ici, elle n'embellit pas la réalité ; au contraire, elle nous présente la réalité dans toute sa laideur (et ses espoirs!).
Le roman enchaine chapitres du passé, où l'on voit les débuts de Quinn et de Graham, et ceux du présent, où l'on voit le couple galérer avec leur infertilité et leurs problèmes relationnels. Le mélange est très bien géré ; je m'attachais aux personnages, puis je les priais silencieusement de se parler, de régler leurs problèmes. Malgré la longueur du roman (seulement 300 pages !), on s'attache facilement aux personnages et on passe par toutes les émotions possibles.
Je suis heureuse qu'on parle enfin d'infertilité ou, tout du moins, d'énormes difficulté à tomber enceinte. Malheureusement, trop souvent, cette réalité est effleurée et l'héroine tombe rapidement enceinte, comme par miracle, après avoir réglé ses problèmes de couple. Mais ça ne fonctionne pas ainsi. Si ce roman m'a beaucoup touchée, hormis le talent de l'auteure, c'est aussi parce que ce sujet me touche personnellement. Ma mère était considérée comme infertile aussi ; elle a essayé pendant sept ans, les médecins lui ont même dit qu'elle n'aurait jamais d'enfant, et pourtant, me voici (avec 2 petits frères...). Je suis moi-même atteinte de la même maladie que Quinn et, même si je ne veux pas d'enfant, ça pourrait toujours changer. Et puis, on ne parle pratiquement jamais des impacts que ça peut avoir sur un couple qui n'avait pas de problèmes relationnels auparavant.
Je vous laisse lire le récit pour connaitre le dénouement. Préparez une boite de mouchoirs, parce que vous allez avoir les larmes aux yeux!